Quelle est ta passion?

Ton travail? Un loisir? Le sport? Le voyage? Ou peut-être es-tu à la recherche de ta passion?

Avant, on essayait de nous vendre des bébelles pour nous rendre heureux (quoiqu’on essaye encore de nous en vendre). Aujourd’hui, on te vend une passion ou une expérience qui est intimement liée à l’artifice qu’on te présente : la job de rêve, le voyage de rêve, le resto de rêve. Ce qu’on essaye de te vendre est en fait de l’émerveillement et une expérience tellement unique qu’elle va t’amener à être complètement immergé dans ladite expérience. Pendant quelques instants, tu ressens ce sentiment de plénitude et tu te dis : wow, là je suis bien! 

C’est ce feeling que tu recherches tant qu’on te présente sur un plateau d’argent. Comme l’effet d’une drogue qui va te permettre de mettre en sourdine les bruits parasitaires qui t’habitent. Et tant que tu n’es pas en contact avec ce que tu désignes comme étant tes passions, tu vis un genre de manque et d’insatisfaction jusqu’au point où cela peut parfois devenir très souffrant.

Et si au lieu de vivre pour ta ou tes passions tu vivais passionnément? Si tu voyais chaque situation comme étant unique (parce qu’elle l’est) pour t’en imprégner pleinement? Si tu mangeais ton sandwich ordinaire comme tu mangerais un plat recherché? Si tu étais pleinement attentif dans un parc proche de chez toi comme tu voyagerais à Zanzibar? Si tu étais enjoué dans ton travail comme tu jouerais avec des amis? 

Ainsi, tu te créer moins d’attentes envers l’environnement. Ce changement de perception demande du temps et de l’entraînement, comme dans l’acquisition d’une nouvelle routine. Mais ça vaut la peine. Cela t’amènera à vivre passionnément, à vivre pleinement.

Parce que vivre passionnément au lieu de vivre pour sa passion, c’est devenir plus FORT.  

Ray