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 Les articles du mois de février traiteront de… l’amour! Troisième article d’une série de quatre.

C’est parce que l’amour est une décision qu’il amène la capacité de s’engager. Penses-y : Si l’amour n’était pas une décision, comment les gens feraient pour rester en couple malgré les hauts et les bas? Leur décision génère l’acceptation de l’autre qui génère à son tour un engagement envers cette personne et cette relation.

Tu vas me dire qu’au début c’est le coup de foudre et après l’usure du temps, c’est là que tu décides de t’engager véritablement ou pas. C’est partiellement vrai : il y a une partie liée à l’attirance que tu ne décides pas et qui est liée à des phénomènes physiologiques. Par contre, déjà à cette étape-là, tu décides ce que tu vas en faire. Certains  «subissent» ces phénomènes physiologiques et basent leur choix du partenaire amoureux là-dessus tandis que d’autres demeurent maître de leur corps et voient cela comme un indicateur d’attirance point-à-la-ligne. Ils décident après si cet indicateur, combiné à d’autres (par exemple des valeurs similaires), vaut la peine d’envisager un partenariat amoureux.

Si vivre l’amour du couple représente une décision, cela suppose donc qu’elle n’est pas une nécessité. Elle suppose aussi que l’autre ne sert pas à réguler nos pensées et nos émotions. L’autre ne sert pas à nous sécuriser. Elle suppose une prise en charge de soi-même. Elle suppose que tu deviennes, si ce n’est pas déjà le cas, ta propre sécurité.

Voir l’amour comme une décision te donne du pouvoir : ce pouvoir qui manque tant à ceux qui se sentent fragilisés par la moindre instabilité de leur partenaire parce qu’il devient temporairement indisponible pour les réguler.

Décider d’aimer, c’est aimer librement.

Parce que décider d’aimer, c’est devenir plus FORT.

Ray