Les articles du mois de février traiteront de… l’amour! Premier article d’une série de quatre.
Les débuts de relations amoureuses amènent des phénomènes particulièrement intenses en dedans de nous, notamment la phényléthylamine, une hormone de la famille des amphétamines qui va pousser la sécrétion de dopamine. La sensation de plaisir et d’euphorie y est particulièrement vive. Toutefois, cette phase est éphémère et laisse place à d’autres hormones dont l’effet est moins intense, mais tout aussi important.
Peut-être que tu as besoin de cette dose pour te sentir bien. Tellement au point que celle-ci dicte tes relations amoureuses comme le junkie qui est soumis à sa dope.
Cette intensité du début prend beaucoup de place chez toi alors qu’elle n’est qu’un incitatif à la relation. Les papillons du début et les nuits torrides à répétition, ce n’est pas l’amour de l’autre : c’est le plaisir que ton corps ressent.
Aimer l’autre peut sembler moins flamboyant parce que les images qu’on t’expose confondent l’amour avec la passion. L’amour n’est pas un phénomène qui s’empare de toi : c’est toi qui marches vers lui pour en explorer ses ramifications. Si tu es chanceux, tu as eu des modèles pour te montrer comment aller vers l’amour. Si tu l’es moins, tu auras à découvrir par toi-même. Et lorsque tu en feras la découverte, tu constateras à quel point c’est quelque chose de doux, de calme et de délicieux. Tu y trouveras la compréhension, la compassion et l’écoute. Tu y trouveras le désir de partager et de bâtir. Tu y trouveras une douce admiration et une excitation charnelle beaucoup plus profonde.
Tu me dis que tu aimes cette personne? Pourquoi? Pour ce qu’elle te fait ou pour ce qu’elle est? Si cela fait quelques mois que tu es avec elle, je te reposerai la question dans quelques années. Parce qu’aujourd’hui, tu es dopé.
Parce que découvrir l’amour, c’est devenir plus FORT.
Ray
Un texte de vérité