C’est le 2e moyen que je te propose pour amener un changement de posture.
Écouter ton mental.
Tu sais, cette voix qui déclenche des émotions inutiles parce que ce sont des scénarios fictifs. Cette voix qui prend une situation concrète et la monte en épingle pour mobiliser ton énergie. Cette voix dont tu deviens parfois le valet de service. Cette voix qui te fait croire qu’elle est toi, alors qu’elle n’est qu’un instrument pour toi.
Écouter ne veux pas dire entendre seulement. Écouter, c’est entendre et accepter que ce qu’on entend est simplement ce qu’on entend. Écouter introduit une dimension affective tandis qu’entendre est le produit d’un de nos 5 sens.
Je t’invite à écouter ton mental comme tu écouterais un film : comme un téléspectateur. Tu vas voir qu’il est très actif, mais qu’il n’est pas toi parce que toi, tu l’observes. Tu vas noter qu’il a des scénarios parfois échevelés. Peut-être que tu vas réaliser qu’il t’arrive d’agir comme le film que tu visionnes. Mais ce n’est qu’un film, ce n’est pas la vraie vie!
Pas besoin de chicaner ton mental : la projection que tu viens de voir est une fenêtre sur des aspects de toi-même. Utilise ton mental comme un agent d’information, pas comme un PDG. Visionner le film de ton mental demande des aménagements d’environnement au même titre que la salle de cinéma où tu visionnes un film. Cette salle diminue les stimuli extérieurs afin que tu te concentre sur ce que tu visionnes.
Vas-tu te permettre de diminuer tes stimuli extérieurs pour visionner ton mental? Vas-tu transférer une partie de l’attention que tu consacres au cellulaire, travail, obligations, famille, etc. pour observer ton mental?
En l’observant, tu fais une différence entre le fictif et le réel. Et c’est dans l’univers réel que tu décèleras les véritables opportunités de bien-être. Les opportunités en toi et les opportunités de ton environnement.
Parce qu’observer son mental, c’est devenir plus FORT.
Ray