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Le mois de novembre est le mois de l’homme. Chaque samedi du mois, j’exposerai une donnée statistique sur l’homme dans un but de donner de l’information psychologique.

 

Le complexe d’Adonis

1 homme québécois sur 3 aurait eu recours à des méthodes présentant un potentiel de menace pour la santé afin de perdre ou de maintenir un certain poids. On pense à une forme de régime radical, à une prise de laxatif ou à une obsession de l’activité physique.

À propos du dernier point, il n’y a pas de statistiques précises mais le phénomène serait plus répandu qu’on le pense. On appelle cela la bigorexie, la dysmorphie musculaire ou l’anorexie inversée. La personne est obsédée par son corps. C’est un trouble de santé mentale qui affecte davantage d’hommes que de femmes et c’est surtout présent chez les sportifs évidemment. C’est bien camouflé parce que faire de l’exercice et bien manger est valorisé socialement.

Si tu es bigorexique, tu te trouveras trop maigre, pas suffisamment musclé ou avec un ratio gras/muscles insatisfaisant. Cette obsession pourrait venir influencer ta vie sociale, notamment tes rapports amicaux et ta vie amoureuse. Tu as la croyance qu’avoir un corps avec tes propres paramètres te rendra plus beau, plus désirable. Tu as une routine rigide où tu cesses d’écouter les signes de ton corps pour faire de l’exercice à tous les jours, même plusieurs fois par jours. Déroger de cette routine rigide mène à de la culpabilité. C’est un comportement inadapté pour lutter contre ton anxiété en exerçant un contrôle sur ton corps.

Travailler ton estime de soi, trouver d’autres sources de valorisation, apprendre des méthodes plus adaptées pour gérer ton anxiété et t’aimer pour l’ensemble de ce que tu es font partie des solutions. Le chemin est parfois tortueux, mais au bout du compte, cela te permet de percevoir ton corps comme un compagnon de ta liberté au lieu qu’il soit l’oppresseur de ta contrainte.

Parce que se sentir libre, c’est devenir plus FORT.

Ray    

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