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Yoga, méditation, alimentation végé, retraites, voyages…  l’industrie de la « pleine conscience » est florissante où les apôtres y déferlent. Je ne suis pas contre, loin de là.

Mais je me questionne sur la façon dont c’est fait.

Tout d’abord, qu’est-ce que la pleine conscience? C’est d’accueillir ce qui se passe, sans juger. C’est se mettre dans une position d’observateur; observer ses pensées et ses émotions sans les réprimer (messieurs, nous sommes pas pire là-dedans!), mais sans qu’elles prennent toute la place non plus. Ça aide à se rendre compte de notre bruit mental et à quel point on se fait parfois du sang de cochon alors qu’on est assis relaxe dans notre salon.

Le yoga et compagnie sont des moyens de prendre conscience de ce qui se passe en nous parce qu’elles ralentissent le rythme accéléré de nos vies. C’est un peu comme quelqu’un qui apprend à patiner. Au début, il va lentement pour comprendre comment ça marche et après, ça devient une seconde nature.

Le yoga et compagnie sont des moyens, pas des buts. Et d’autres moyens existent. Tu peux être en pleine conscience en mangeant une pizza ou en écoutant ton interlocuteur. La pleine conscience est un mode de vie, comme la bonne santé. C’est une disposition mentale, pas un code de conduite.

Tu peux faire toute la patente du supposé pleinement conscient sans l’être. Et tu peux ne rien faire de tout ça et l’être. La différence entre les deux? La rigidité de la pensée : exécuter religieusement certains moyens vs voir les moyens comme des outils pour intégrer une posture mentale saine. S’accrocher à la tendance du jour au lieu de se connecter à soi.

Parce que se connecter à soi, c’est devenir plus FORT.

Ray