514 231-9729 info@raydaher.com

« T’as pas mal! »

 – Entraîneur de Rocky Balboa alors que ce dernier se faisait malmené.

Est-ce que tu fais partie des hommes qui se le disent? Qui ont parfois mal, mais qui se convainquent du contraire? Qui refoulent la douleur, qu’elle soit physique ou émotionnelle?

Même si les mentalités commencent à changer, avoir mal est perçu comme une atteinte à sa virilité. Avoir mal, le dire et demander du renfort, c’est encore pire.

Ton coefficient-de-masculinité-autoperçu risque de chuter!

Ce n’est pas pour rien que les recherches démontrent que les hommes demandent de l’aide spécialisée lorsqu’ils sont sur le bord du précipice, tant sur le plan physique que psychologique.

Ok pour le coefficient-de-masculinité-autoperçu, mais encore? Peut-être que certains hommes ne comprennent pas la pertinence de la douleur. Peut-être que ça ne sert à rien, ou à pas grand-chose.

À quoi ça sert la douleur? Notamment à se protéger et à se soigner. La douleur est un indicateur que quelque chose se passe et nécessite une attention : repérer cette douleur quand elle existe, l’accepter et l’analyser. Si j’ai mal aux muscles parce que je fais de l’exercice, ma douleur est utile parce que je deviens plus fort physiquement. Par contre, si j’ai mal à l’intérieur de moi parce que j’éprouve une grande colère envers mon ex qui m’a quitté et que cette colère mine mon fonctionnement au travail, alors là, ma douleur est-elle aussi utile? Y’a-t’il d’autres façons de canaliser cette douleur émotive?

Même si Rocky Balboa disait ne pas avoir mal, en réalité, c’était douloureux. En reconnaissant sa douleur, il a pu apporter des ajustements qui l’ont propulsé à la victoire.

Et toi Homme, reconnais-tu tes douleurs physiques et émotives?

Parce que reconnaître sa douleur, c’est devenir plus FORT.

Ray